Les avantages cumulés du bois compressés avec un poêle performant et une bonne isolation
Les avantages cumulés du bois compressés avec un poêle performant et une bonne isolation
Les quinze dernières années ont été décisives dans la maîtrise du budget domestique attribué au chauffage de l’habitation. Cette maîtrise de la facture énergétique s’articule principalement autour de trois axes :
Des appareils de chauffage de plus en plus performants avec une optimisation de la combustion et une meilleure récupération de la chaleur dégagée. En effet, nous sommes passés progressivement d’une cheminée ouverte avec une efficacité faible voire nulle à des appareils de chauffage dénommés foyers fermés, poêle ou inserts, qui sont passés à une efficacité énergétique souvent supérieure à 80 %. Cette amélioration des performances des appareils de chauffage a été accompagnée par une labellisation avec comme par exemple le label « Flamme verte ». Il ne faut pas oublier aussi le renouvellement du parc de 1ière génération par des poêles ultra-performants. Deux principaux combustibles accompagnent cette évolution : le bois de chauffage sous forme de bûches compressées et les pellets en sac
Le bois de chauffage en bois bûche traditionnel était autrefois vital car c’était la seule source d’énergie et il fallait pour que ce bois chauffe soit bien sûr en quantité suffisante pour toute une saison mais surtout très sec. A la fin du vingtième siècle le bois de chauffage devient un chauffage d’appoint voire anecdotique car peu pratique et fastidieux. Il se maintient tout de même bien en milieu rural. Son image devient désuète un peu comme le charbon dans les années d’après-guerre. Puis tout bascule avec la vague des énergies renouvelables : le bois bûche devient un produit à la mode, moderne et même esthétique comme élément de décoration et d’animation au centre du foyer d’habitation. Cet engouement sera tel qu’il va créer des ruptures de stock et engendrer la livraison de bois vert fortement déconseillé. Ces derniers désagréments favorisent la venue de nouveaux combustibles très secs, propres et plus écologiques : le bois compressé et les pellets en sacs. Les deux sont reconstitués à base de sciures. Deux données les distinguent : le bois compacté a une humidité d’environ 10 % et sa taille se compare à celle d’une petite bûche traditionnelle. L’humidité du pellet est légèrement inférieure et sa taille très réduite, de l’ordre de quelques millimètres. Ce qui permet une révolution : en effet, sa forme réagit comme une bille et permet un approvisionnement automatique avec la présence d’un réservoir. Selon l’appareil et la taille du réservoir, l’autonomie devient importante : de 24 à 72 heures pour un poêle à plusieurs mois pour une chaudière à pellets.
L’isolation. Si les habitations étaient construites auparavant sur différents critères architecturaux, l’isolation n’était pas ou plus un critère fondamental. Il faut dire que le prix du litre de fuel était de quelques centimes de francs à l’époque. Les deux premiers chocs pétroliers avec une énergie fortement à la hausse sont venus changer la donne. Une prise de conscience brutale a été faite sur des maisons « passoires » non isolées, que cela soit les murs, la toiture et des fenêtres en simple vitrage. Les campagnes sur les économies d’énergies, les aides en réduction d’impôts et les nouvelles normes comme la RT 2012 font qu’aujourd’hui, les habitations nouvellement construites sont très faiblement énergivores voire passives avec un bilan neutre sur une saison de chauffe.
En conclusion, les gens qui possèdent une maison bien isolée avec un poêle très performant et un combustible sec et écologique cumulent au moins deux avantages : un budget chauffage très faible et une forte contribution à l’amélioration de la qualité de l’air. Que du positif !